HLM PRIDE (Vidéo)

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Nous organisons une fierté HLM le samedi 26 avril à Embrun à 14 h
Nous souhaitons que cette initiative se reproduise partout.

Il faut que cesse les mensonges et les calomnies répandus par la droite et l’extrême droite sur les HLM. Nous avons trop entendu de manipulations de la part de médias et des députés lors de la loi Kasbarian sur les hlm.

Les fake news du gouvernement sont insupportables. Elles prétendent que les HLM sont habités par des gens trop riches pour y rester, ce qui expliquerait le manque de HLM !

© Sud Radio

Plus c’est gros, plus ça passe, disait Goebbels, le propagandiste de Hitler.

Il ajoute une énormité de plus, comme celle répétée à foison selon laquelle les HLM coûteraient trop cher et que l’État n’aurait plus les moyens !

Mensonges !

Non, les HLM ne coûtent pas, mais rapportent !

Les loyers dans le logement HLM sont moins chers, non pas grâce aux subventions, comme le proclament les faussaires de l’Extrême Mépris, L’Extrême Mensonge.

En réalité, ils sont moins chers parce qu’ils n’ont pas à rémunérer des propriétaires, des capitalistes, des banquiers ou des promoteurs. C’est précisément ce que la droite et l’extrême droite lui reprochent. Ceux-ci défendent la rente, la spéculation et le mal-logement, qui font accepter le logement insalubre.

Oui, la vérité est que les HLM contribuent à modérer les prix du marché de l’immobilier. C’est l’outil numéro un pour combattre la spéculation immobilière. C’est de là que vient leur haine pour ce système. Mais, comme il est difficile de le dire, il préfère accuser les HLM de tout et surtout de n’importe quoi.

Oui, la vérité est que les HLM coûtent moins cher en impôt que la promotion immobilière privée. Cette dernière bénéficie de réductions d’impôt depuis Balladur, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Financée par l’impôt, la résidence secondaire des plus riches l’est de manière injustifiable . Les HLM, eux, le sont, peu subventionnés. Voilà la politique fiscale de Macron : les impôts au service des plus fortunés.

Oui, la vérité, c’est que le logement social est plus écologique que la maison individuelle ! Il artificialise moins, il prend moins de place. Il coûte moins cher en matériaux, et coûte moins à la collectivité en termes de routes, de réseaux d’eau, d’électricité et d’égouts…

Nous disons non à la destruction financière des offices HLM. Sous Sarkozy, elle se faisait lentement, mais elle a été accélérée depuis 2017. Leur privatisation est rampante et une honte :

Macron a osé taxer 1,1 milliard d’euros par an tout en supprimant l’impôt sur la fortune. Peut-on faire plus injuste et dégueulasse ?

Les sociétés immobilières à vocation sociale (HLM) ne construisent plus que des logements haut de gamme, abandonnant leur mission initiale. Les HLM sont de plus en plus des organismes privés qui ont une logique de promoteur immobilier, comme les 3f. Ils rachètent pour rien les organismes publics : Ici, à Embrun, l’office public est devenu privé 3f et a doublé les loyers, tout en excluant les personnes précaires.

Faire de l’argent avec les pauvres en volant leur patrimoine, l’ignominie sans limites.

Nous disons non à la revente des logements HLM par les offices. Les organismes vendent les « bijoux de famille », notamment en montagne chez nous, pour compenser les taxes Macron. Ici, à Embrun, on privatise de sympathiques logements qui accueillaient les femmes isolées avec enfants.

Nous disons non à la destruction des HLM, comme celle du Forest à Gap, et oui à leur rénovation !

L’ANRU détruit des HLM pour construire des logements de luxe à des fins de spéculation, détruisant ainsi des communautés humaines avec un mépris flagrant.

Imaginez si l’on proposait de démolir un village de 500 habitants et de disperser ses résidents dans divers endroits. Le résultat de cette politique à Gap est de 300 ans d’attente pour un T1 en HLM !

Non à la destruction des HLM ! Vos justifications sont une insulte ! On ne détruit pas le trafic de drogue en détruisant des immeubles. À Gap, on prétend détruire les immeubles à cause du trafic : le trafic ne mourra pas dans l’écroulement des barres. 

Oui les habitants des HLM sont fiers d’habiter dans les HLM et de pas enrichir un promoteur, un spéculateur et un propriétaire.

Oui les habitants des HLM sont fiers de la richesse de sa vie sociale.
La règle médiatique est qu’on ne parle que des trains qui arrivent en retard. On ne parle jamais de la solidarité, des échanges, ni de la richesse de ces quartiers. Les médias parleront-ils un jour de l’individualisme et de la solitude dans les quartiers aisés ?

Oui, les habitants des HLM sont fiers de leur mixité culturelle. Qu’il est hypocrite de la part des plus nantis de donner des injonctions de mixité sociale ! Ils refusent toutes constructions à côté d’eux et ne rêvent que d’être entre eux. Ils organisent ici l’épuration sociale en se plaignant de manquer de femmes de ménage : à ces fainéants de pauvres qui doivent habiter loin de chez eux et vont donc travailler ailleurs.

Oui, les HLM sont fiers de la culture urbaine qu’ils ont générée : musique dance, théâtre, sport…
Même les ruraux l’imitent ! Le rap a redonné une place à la chanson écrite en français face à l’anglais !

La culture urbaine est omniprésente ! Les HLM en sont fiers, tout comme de leurs athlètes !

Oui, les HLM sont fiers de leur histoire : ils ont logé les migrants des campagnes et remplacé les bidonvilles. Si la corruption et le profit ont entraîné de mauvaises constructions, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Ce temps est révolu.

Oui, les HLM sont fiers d’être des immeubles !

Ils sont fiers de loger 10 à 50 fois plus d’âmes que les pavillons.

Ils sont fiers de détruire moins la nature ! Les pavillons détruisent bien plus la nature que toutes les autoroutes, les hangars, les voies ferrées et les usines : 70 % de l’artificialisation de la nature est due au logement. De plus, ils ne permettent pas le développement des transports en commun.

Oui, les HLM sont fiers de ne pas consommer autant de ciment, de ferraille et de matériaux de construction, de routes que les pavillons.

Oui, les HLM sont fiers de ne pas coûter cher à la collectivité en routes d’accès, égouts, réseau électrique, ramassage scolaire, etc.

Oui les HLM sont maintenant insonorisés, isolés et sains, ils peuvent être rénovés et non pas détruits. Leur destruction  n’est pas écologique et économique, elle coûte deux fois moins cher.

Oui les habitants des HLM sont les premières victimes de la prohibition des drogues et leur trafic, ils n’en sont pas les responsables !

Oui les HLM sont les victimes d’un pays qui accroit le nombre de pauvres et des millionnaires ! Heureusement, ils fourmillent de solidarité pour atténuer les effets de la crise sociale.

LES HLM malgré ces vertus  sontpourtant attaqués de toute part et peu défendus.

Nous souhaitons rendre à chacun de ses habitants la fierté, car la vérité est qu’ils peuvent en être fiers !

Nous souhaitons que leur construction reprenne de manière forte :

Cela permettra de loger des plus démunis aux classes moyennes sans se ruiner.

Cela permettra de lutter contre l’artificialisation de la France, premier pays consommateur d’espace naturel à cause du pavillon

Cela permettra que l’épargne française soit investie en France de manière utile.

Cela permettra aux entreprises du secteur du bâtiment, en pleine crise, de trouver du travail.

Cela permettra aux habitants des zones touristiques de rester habiter chez eux.

Cela rendra furieux les spéculateurs immobiliers, les médias de propagande et leurs chiens de garde politiques.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres, nous vous invitons, ce samedi 26 avril, à 14 heures, à Embrun, à participer à une marche des fiertés des HLM. De la gare aux HLM, nous marcherons au rythme d’une fanfare et entonnerons des chansons. Nous déposerons une gerbe mortuaire devant l’office HLM public d’Embrun, qui a été privatisé. Nous poserons une première pierre sur deux terrains constructibles où des centaines de logements HLM pourraient être construits.

Nous passerons de HLM en HLM avec joie et fierté, afin que cessent les mensonges, le mépris et leur fruit, la discrimination sociale.

Que la fierté d’un habitat solidaire, écologique, économique et inventif soit portée haut et fort !

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